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mercredi 30 novembre 2016

7 semaines, plusieurs livres #17

Ces sept dernières semaines de lecture ont été un peu compliquées ! Entre le rythme de mes journées qui s'accélère, mes recherches qui me prennent du temps et tout ce qu'il y a autour, je n'ai pas énormément lu, d'autant que courant octobre, j'ai eu une grosse panne de lecture.
Cependant, je viens aujourd'hui pour le #17 de 7 semaines, plusieurs livres avec 7 oeuvres à vous présenter.


* Noir & Blanc, par Léon Troisjoueur
Editions Lulu, 314 pages
Ma note : 3,5/5

Lorsque Léon Troisjoueur m'a fait parvenir son roman, j'ai été tout de suite attirée par la couverture. Vous le savez certainement : je suis une tatouée-intéressée, c'est-à-dire que j'aime autant les tatouages sur moi que sur les autres. Avec cette couverture, qui aura beaucoup de sens dans la suite du roman, c'est quitte ou double : on aime, ou on n'aime pas. Pour celles et ceux que ça intéresse, cette photo est celle d'un tatouage réalisé par Romain, un tatoueur spécialisé dans le maori qui tatoue sur Paris. J'ai reconnu son oeuvre, et ça peut paraître un peu idiot, mais j'ai trouvé cela "rassurant".

Dans Noir & Blanc, Léon Troisjoueur nous présente la vie un brin pépère de Laurent. En parallèle, nous suivons Gabrielle, une jeune femme qui a passé plusieurs années au Japon, au sein d'une culture qui l'a marquée. Le destin de ces deux personnages se croisent au Japon : la fougue et la sensualité de Gabrielle viennent côtoyer la vie routinière de Laurent. Ils se revoient par la suite en France par un ami commun. Une (re)rencontre qui prendra une autre tournure.
Il m'est difficile de parler de Noir & Blanc sans trop vous en dire, tant chaque élément en amène un autre, puis un autre.

A titre personnel, j'ai été surtout marquée par la partie III. Peut-être par rapport à mon métier et à mes expériences passées, je ne sais pas... Mais cette partie est une petite leçon de vie quant au caractère éphémère et fragile de la vie humaine. Finalement, j'ai interprété Noir & Blanc comme un récit de vie, entre les déboires et les ascensions émotionnelles d'un homme parfois perdu mais qui a su retrouver son chemin.


* Les Stagiaires, par Samantha Bailly
Editions Milady, 350 pages
Ma note : 4/5

Après la panne de lecture qui est venue m'envahir après ma lecture de Noir & Blanc, j'ai eu besoin d'une lecture feeling-good. Dans ces cas-là, quoi de mieux qu'un roman de Samantha Bailly ? Vous le savez : j'adore cette auteure. J'aime son écriture simple et sans prétention qui permet de faire passer un message tout en permettant un bon divertissement au lecteur. La simplicité est souvent, en littérature, un point positif qui créer un lien particulier entre l'auteur et ses lecteurs.

Avec Les Stagiaires, Samantha Bailly nous raconte les galère sentimentales, professionnelles et financièrement d'un petit groupe de jeunes bossant dans un entreprise d'édition de mangas et de jeux vidéos. Ces quatre stagiaires viennent tous d'un univers différent mais ont en tête un seul but : s'intégrer et se faire une place dans un milieu où les contrats précaires sont fréquents.
Le roman est raconté selon deux points de vue : celui d'Ophélie, jeune provinciale montée à Paris pour son stage, et celui d'Arthur, jeune homme des beaux quartiers parisiens. Ces deux visions radicalement opposées permettent une exploitation riche et intéressante d'une situation délicate que de nombreux jeunes connaissent actuellement : le stage.

C'est drôle, c'est émouvant, c'est parfois révoltant, mais c'est surtout un excellent moment de lecture. J'ai adoré !


* Il y a une fêlure dans chaque chose, c'est par là que la lumière passe, par Armelle Damen
Editions Edilivre, 50 pages
Ma note : 3/5

C'est mon amie Armelle qui a publié ce petit recueil de nouvelles il y a plusieurs mois. 
Dans Il y a une fêlure dans chaque chose, c'est par là que la lumière passe, Armelle nous confie plusieurs de ses pensées sur des thèmes très différents les uns les autres, qu'ils soient joyeux et optimistes, ou tristes et angoissants.

J'ai bien aimé le style, parfois un peu oral, qui permet une certaine connivence entre Armelle et ses lecteurs. Cependant, et ça m'a un peu gênée, je trouve qu'il y a une part un petit trop peu importante autour de la religion.

En tout cas, je remercie encore une fois Armelle de m'avoir fait parvenir son livre !


* Hogwarts : An incomplete and unreliable Guide (Short stories from Hogwarts, part 3), par J.K. Rowling
Editions Pottermore Presents (livre numérique), 71 pages
Lecture VO
Ma note : 4/5

Suite et fin de la petite trilogie de nouvelles publiées par J.K. Rowling sur l'univers plus ou moins caché d'Harry Potter. Ce troisième et dernier tome a certainement été celui que j'ai préféré. J.K. Rowling nous plonge dans l'univers si particulier et magique de Poudlard.
Il est à mon sens le tome de la trilogie le plus travaillé, le plus diversifié et le plus abouti.

Nous y apprenons en détail les origines de la plateforme 9 3/4, de la carte des maraudeurs et du Choixpeau magique ; les secrets autour du château, du parc et du lac ; le passé des fantômes de Poudlard, l'historique des cours ; et enfin les quelques objets mythiques du château : la Pensine, le Miroir du Riséd, etc.

Encore une fois, cette trilogie de nouvelles est une bonne idée de J.K. Rowling pour garder le "contact" avec les mordus d'Harry Potter, mais n'est pas nécessaire si vous appréciez l'univers sans en être totalement dingue.


* Les Derniers jours de Rabbit Hayes, par Anna McPartlin
Editions Le Cherche-Midi, 464 pages
Ma note : 2/5

Sacrée déception, cette histoire de Rabbit Hayes....! Dans ce roman, nous suivons, comme l'indique si bien le titre, les derniers jours de Rabbit Hayes, une femme d'une quarantaine d'années atteinte d'un cancer. Entre souvenirs d'enfance et péripéties liées à la maladie, Rabbit nous raconte tout. J'avais tellement de bien sur les critiques de ce roman que je m'attendais à être totalement subjuguée. Malheureusement, ça n'a pas été le cas. 

En réalité, ce roman m'a tour à tour ennuyée ou énervée. Ennuyée puisque malheureusement, entre quelques rares jolies citations, il ne se passe absolument rien. Certes, parfois il ne se passe pas grand chose dans un roman, mais tout ce qu'il y a autour permet de "relever" le niveau (l'ambiance, les personnages, le style d'écriture...)... mais non ! Enervée parce que les clichés sont bien trop nombreux et bien trop gros !

Je n'ai pas été émue Rabbit Hayes, bien que le sujet m'intéresse. Elle m'a parfois semblée égoïste et immature. Par exemple, elle n'a pas dit à sa fille qu'elle avait un cancer. Dans le cas où l'enfant est très jeune, je peux aisément le comprendre (aborder la maladie et la mort avec des enfants de moins de 10 ans peut parfois être compliqué), mais ici, la fille de Rabbit est adolescente. Ce type de comportement m'a paru totalement déplacé et insensé.
Le lecteur connaît la fin dès les premières pages, mais ce n'est pas ça qui est gênant. Ce qui est gênant, c'est cette fin expéditive et bâclée que j'ai même trouvé complètement dénuée de sentiments et d'émotions.

Quitte à lire un livre sur le cancer et la fin de vie liée à la maladie, je vous conseille plutôt le très connu Nos Etoiles Contraires de John Green ou Au nom d'Alexandre d'Olivier Auroy : des romans bien plus sincères et plus travaillés.


* Demain les chats, par Bernard Werber
Editions Albin Michel, 320 pages
Ma note : 3/5

Vous n'avez pas pu passer à côté de ce roman dont la couverture est absolument partout : sur internet, en librairie, en grandes surfaces, dans les kiosques à journaux parisiens, etc. Comme toujours avec Werber, le titre est aussi minimaliste qu'il est intrigant.
Le synopsis est absolument brillant : la chatte Bastet fait la connaissance de Pythagore, un chat siamois assez particulier qui dispose d'un Troisième Oeil. Par ce Troisième Oeil, Pythagore a accès aux connaissances des êtres humains et à leur Histoire. Cette Histoire de l'Humanité, il va la raconter à Bastet au moment où la guerre éclate en France, suite à plusieurs attaques terroristes.

Dans ce roman, Werber nous brosse le portrait des êtres humains, dans leurs bons comme dans leurs mauvais côtés. Le parallèle avec l'actualité est assez poignant et amène à réfléchir. Par les récits de ce chat, Werber nous offre une véritable critique de la société contemporaine.
Cependant, c'est la deuxième moitié du roman qui me chiffonne un peu : elle est un peu "too much" à mon sens. Je n'en dis pas plus, mais comme on dit familièrement : "ça se barre en c..." !

C'était mon premier roman de Werber : je savais déjà qu'il était un peu "perché". Bien que j'ai adoré la première moitié de ce roman, je n'ai pas du tout été convaincue par la suite. Cette lecture mi-figue mi-raisin me laisse un goût légèrement amer ; de ce fait, si vous connaissez bien les oeuvres de Bernard Werber, n'hésitez pas à me conseiller un roman qui pourrait me faire changer d'avis !



* Le Père Noël était presque parfait, par Rose M. Becker
Editions Addictves, 189 pages
Ma note : 4/5

Dans un trou paumé à la frontière canadienne, une jeune femme d'une vingtaine d'années, Calista, s'ennuie profondément. Elle travaille dans le café familial en complément de ses études de psychologie. Entre une mère envahissante et une grand-mère complètement barrée, Calista est comme "en otage" dans cette ville qu'elle aime autant qu'elle n'aime pas : elle rêve d'indépendance, mais c'est financièrement impossible. En cette période de fêtes de fin d'année, Calista sait que le café va devoir fermer et déposer le bilan.
Un jour, en promenant son chien Viking, elle tombe en pleine forêt sur un homme ayant l'air blessé. Elle le recueille chez elle le temps qu'il aille mieux. Peu à peu, elle s'attache à lui mais regrette également le fait qu'il ne se confie pas et qu'elle ne sache rien de lui.

Ma chronique de ce roman sera aussi rapide qu'efficace : c'était super sympa dans le genre conte de Noël. Qui dit conte de Noël dit niaiseries, bons sentiments, et fin qui se sent à des kilomètres. Mais très sincèrement, tous ces bons sentiments m'ont fait du bien. Ça se lit très vite (en même pas 24h) et on en redemanderait peut-être même encore !


Et vous, qu'avez-vous lu dernièrement ?

8 commentaires:

  1. Coucou Ariane ! Merci de partager avec nous tes lectures, grâce à ton article je suis encore plus décidée à me procurer ces short stories from hogwarts ! Pour les autres livres, je n'en connaissais aucun :/ en ce moment je lis véronika décide de mourir de paulo coelho, c'est une tuerie, mais je te déconseille de le lire si tu es déprimée xD bisous !

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    1. Salut Sara ! J'aime beaucoup l'auteur Paulo Coelho : il amène vraiment à réfléchir. Je prends note du roman dont tu me parles mais... pas maintenant alors ^^ Peut-être après mes examens ;)
      Bisous !

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  2. Hello ma douce! Ton post me rappelle à quel point je ne lis pas en ce moment c'est la cata! Je ne connais aucun des livres que tu présentes mais celui du Noël presque parfait a l'air sympa pour se détendre! Des bisous ma douce <3

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    1. Coucou Sarah :)
      Tu sais, il ne faut pas te forcer : si tu ne lis pas des masses en ce moment, c'est que tu es occupée autrement :)
      Bisous !

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  3. Oh je ne savais pas que tu avais craqué pour Sable après l'avoir vu sur mon blog, c'est bête mais ça me fait trop plaisir ! Merci pour tes commentaires ma douce, j'espère que tu vas bien! gros bisous ma beauté ❤

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    1. Ouiii, il m'avait vraiment fait envie ! Je trouve que c'est le genre de fard idéal pour les matins pressés, puisqu'il se suffit à lui-même ;)

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  4. Oh "Noir et blanc" m'intrigue ainsi que "Les stagiaires", je note pour mon prochain shopping !

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    1. Coucou Malicia ! Tu me diras ce que tu en auras pensé si tu les lis :)
      A bientôt !

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